mercredi 27 février 2008

Mardi 26 février : réflexions sur le volontariat

Une des difficultés du volontariat que je ressens beaucoup est le fait d'être tiraillée entre le désir d'expérimenter une vie différente, de se "fondre" dans la population qui nous entoure et de vivre comme elle, et nos réflexes occidentaux. En tant que volontaires, nous avons envie de vivre comme les gens qui nous entourent et de ne plus être considérées comme des "gringas" par eux, mais plutôt comme des voisines qui participent à la vie du quartier. Nous regrettons même parfois que nos conditions de vie ne soient pas plus dures, pour mieux nous confronter à nos limites. En tant qu'occidentales, nous avons envie d'habiter dans une maison propre, de bénéficier au moins d'une partie du confort auquel nous avons été habituées en France et cherchons sans cesse comment améliorer notre maison. Nous avons aussi envie de voyages, de sorties en ville et de shopping, des activités assez éloignées des préoccupations de nos voisins (quoique, pour le shopping, il est vrai que la société chilienne est à beaucoup d'égards une société de consommation à l'américaine). Nous avons donc un comportement un peu schizophrène, nous préoccupant tantôt de vivre de façon différente à celle que nous connaissons et tantôt de voyages et de sorties, comme nous le faisons en France...

Aucun commentaire: